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Nouvelle tentative au marathon de l'Engadine 

 Accueil > Récits de courses à l'étranger

En 2011 j’avais posté un article (voir ICI)  assez mitigé sur le marathon de l’Engadine , mais j’ai voulu lui donner une 2eme chance en 2012 ....
 

Article écrit par Gilles PERRIN le 20 mars 2012

 
 
 
122 français ont fait le déplacement au marathon de l'Engadine 2011 à St Moritz, voici un court reportage:
 
Le marathon de l'Engadine dans la très chic station de St Moritz, c'est d'abord le gigantisme: plus de 10 000 concurents réparties sur 8 ligne de départ, un stade de départ immense (dont par ex la Foulée Blanche ferait bien de s'inspirer à Autrans)
 
Un parcours initial presque plat et magnifique
le cadre du marathon de l'Engadine est féérique avec d'abord un cheminement entre les lacs du plateau qui s'étend de Maloja à St Moritz
cette 1ere partie est entièrement plate et après une 1/2 heure on vient vite buter sur la 1ere difficulté du parcours qui est très courte mais plustôt raide, ici se forment les 1er bouchons et au délà de la 3eme ligne on perd toute chance de faire un bon temps
surtout que cette année la pente était glacée en son milieu avec quelques concurrents qui se mirent à monter en escaliers....
puis on redescent brièvement sur St Moritz, on traverse le village départ situé juste à coté du Club Méditerranée et c'est de nouveau une montée d'environ 3 kilomètres et qui se négocie par palliers.
 
La descente des matelas
au sommet  de cette 2eme et dernière cote, il faut redoubler de vigilance puisque se profile " la descente des matelas" ainsi nommée car descend entre des arbres qui sont ceionturés de matelas pour protéger les candidats trop présomptueux de leur vitesse et de leur équilibre
faut dire qu'aborder ce secteur en peloton est assez dangereux si un concurrent vient à cheter devant vous car avec les flots de concurrents on assiste alors vite à un empillage de corps et de skis...
la fin de la descente se termine à PonteResina, lieu d'arrivée du semi-marathon
cette année on avait le vent de face sur ce secteur et c'est avec bonheur qu'on à fait un 180° qui nous a ramené en direction de l'arrivée
 
une fin en descente et rapide
la fin est presque aussi roulante que le début avec quelques passages bien sympathiques dans les ruelles principales de villages ou il y a des ravitaillements parfois contitués de sucreries maison distribués poar des dames en manteaux de fourrure...
et on arrive vite dans le S final qui est tout en semoule et dans lequel il est impossible sprinter ( on plaint d'ailleurs ceux qui étaient en style classique !)
 
 
Une organisation suisse-allemande" un peu spéciale:
Déjà pour s'inscrire, on passe par le site du marathon de l'Engadine sur Internet, et on a la surprise de constater que presque tout est en allemand....(pour la version française on a juste droit à un unique pdf de quelques paragraphes) alors que le français et l'italien sont les 2 autres langues officielles de l'Etat Suisse.
la version
 
Sur le stade départ, pour des raisons compréhensibles on fait venir les 8000 candidats par bus + train plus de 2 heures à l'avance (pas possible de venir en voiture près de l'aire de départ) car il y a des barrages policiers, mais aucun abris (tente...) n'est possib
le alors qu'au petit matin il fait assez froid et que de surcroit pour cette édition la neige tombait en averses
 
nous avons donc trouvé refuge derrière un palace dans un auvent qui sert habituellement de stockage ....des poubelles (et oui à St Moritz on ne nage qpas que dans le luxe !)
 
pour les ravitaillement, faire attention car les premiers gobelets qu'on vous tend contiennent .... du bouillon! c'est gras et pas très digeste en course et probablement plus apprécié par les populaires qui viennent s'amuser sans regarder leur temps que par les compétiteurs. les boissons énergétiques se trouvent ensuite, puis de l'eau... gaze
 
 
, je n'ai personnellement pas pu avoir de thé chaud , donc à méditer pour les futurs inscrits
 
l'arrivée m'a laissé probablement le plus mauvais souvenir de la course avec une descente dans la semoule ou les candidats s'emilent sur 2 files  dans pouvoir se doubler
 
ensuite on attend pour avoir la médaille mais comme il y a une misérable ficelle bleue pour les tenir , tout est enmêllé et les bénévoles mettent des heures pour les séparer ! inadmissible dans une course de ce niveau d'economiser sur le ruban. d'ailleurs contrairement à d'autres courses de circuits worldloppet il n'y a aucun cadeau ou souvenir
..
 
ensuite impossible de prendre un douche alors que c'est normalement inscrit dans le réglement de la Worloppet et pas de vestiaires, ni de repas inclu dans le prix de l'inscription ...ok avec 8000 visiteurs c'est pas évident mais tout de même !
quand aux ski, pas de système bien rodé comme à la transjurassienne... mais une consigne à 2 francs suisses ( sisi !), étonnat tout ça quand on sait que le prix d'inscription ets tout de même de 74 à 118 euros ( selon la date d'inscription) !
 
et puis l'aide d'arrivée étant très réduite, c'est la queue pour sortir avec de grands escaliers à monter.......
 
la seule chose qui marche bien ( avec là encore de la queue) c'e le système de trains gratuits pour vous ramener soit à St Moritz, soit dans l'autre sens à Zernez ( mais attention vers Zernez c'es seulement un train toutes les heures)
 
 
Au total:
un parcours de toute beauté principalement dans sa partie initaile, plutôt facile car presque plat, à l'organisation très perfectible et trop cher par rapport à la prestation fournie
 
à noter que bien qu'appartenant au circuit Worloppet, il était impossible d'acheter un passeport Wordloppet sur plcae, étonnant non ?
ll faut dire que l’an dernier les conditions météo avaient un peu gâché l’ambiance de cette course que j’avais peut-être un peu trop idéalisé ? Car en 2011 il neigeait au départ et le temps couvert empêchait de contempler ce magnifique plateau. Cette année, au contraire, beau ciel bleu au départ et température idéale de -6°c avec une neige très glissante. Du départ on voyait bien les lacs gelés et les montagnes autour : le cadre est grandiose et c’est là une grande partie du charme de cette course à faire absolument par beau temps.

Par contre toujours pas d’abri pour attendre avant la course , ceci alors que les bus nous déposent au départ très en avance.
Pour nous réchauffer les organisateurs avaient bien déposé des billots de bois qu’ils allumaient avec un chalumeau mais peu de monde
se pressait autour car la fumée nous intoxiquait un peu. Par contre au jour levant ces rangées de troncs d’arbres incandescents donnaient un aspect assez sympa.

 

Le gigantisme encore et toujours ; gigantisme déjà par le nombre de concurrents ( plus de 11 000 ) et les ballets incessants de bus qui conduisent les candidats au départ (puisque la route est fermée à la circulation).

Gigantisme par l’aire de départ qui occupe tout le bout des lacs gelés (ah si les organisateurs de la Foulée Blanche pouvait faire de même dans la plaine au lieu de persister à nous faire partir devant le foyer de fond !) avec plus de 8 vagues de départ, et des couloirs spéciaux (sur la droite) pour les féminines.

Chaque vague (hors élite) était d’ailleurs gigantesque et chacune comptait à elle seule plus de concurrents qu’une seule Foulée Blanche !

Les revers du gigantisme

Vu le nombre de participants, de nombreux concurrents arrivent très tôt pour poser leurs skis sur la ligne de départ le plus haut possible, ceci avant d’aller tenter de se mettre au chaud….. mais quand on revient, il faut retrouver ses skis dans la forêt de planches au sol (voir les impressionnantes photos ci dessous! ) et j’ai encore en mémoire un concurrent qui était paniqué
à moins de 2 minutes du départ et qui cherchait ses skis de marque rossignol en criant (avec l’accent allemand et en insistant fortement sur le g… ) « Rosiguenol », « Rosiguenol ».
Le bon conseil est donc de mettre par ex une baudruche gonflable ou un petit drapeau sur ses skis pour les repérer.

autre problème, les sacs vestiaires sont à déposer dans le bon camion…. mais ils ne sont pas disposés dans l’ordre, ni par ligne d’ailleurs ! donc j’ai passé 5 minutes à trouver le bon camion. Et il faut se souvenir de son numéro car à l’arrivée c’est auprès de ce même camion qu’on récupère son sac…. bien sûr je n’avais pas noté le numéro du camion et rebelotte à l’arrivée !

Malgré la largeur de l’aire de départ, vu la platitude des lacs, il n’y a aucune sélection et on skie en peloton jusqu’à la première difficulté sans presque possibilité de doubler, ceci malgré la largeur de la piste…. donc prendre son mal en patience et essayer de profiter des paysages magnifiques.

Je déconseille toutefois d’emporter de beaux bâtons car ça bastonne pendant presque 13 km (lieu de la 1ere cote) et les suisses allemands sont assez « agressifs  » sur les skis.

l’Eternel bouchon de la 1er cote

Elle n’est pourtant pas bien longue, mais assez raide et étroite ce qui fait que les vagues s’entassent dessus puisque les 13 premiers km sont entièrement plats. Donc à moins de prendre un départ canon dans sa vague, on sait qu’on sera au mieux « très ralenti » et au pire bloqué plusieurs minutes (cette année étant en Elite C je n’ai attendu qu’environ 1 minute). Il me semble toutefois que c’était sur le coté droit que ça passait le plus vite ( à vérifier).

La descente des matelas

La bien nommée !  est toujours à aborder avec prudence car remplie d’ornières et surtout de chicanes mobiles constitués par des concurrents qui ont exagéré leurs capacités en descente et qui tombés . On arrive ensuite au semi-marathon avec passage à Pontresina et son virage en épingle à cheveu qui nous envoie sur un long  profil plat descendant où on avait le vent de face.

Des flashes sur tout le parcours !

non pas des flash de radars…. mais la société qui commercialise les photos des concurrents qui avait installé des flash sur pied géant à au moins 6 endroits et ça crépitait un max alors qu’on était en plein jour et avec un magnifique soleil.

En plus lors d’un point de prise de photo j’ai eu l’impression que les photos se faisaient en « automatique »

La limite du business semble avoir été atteinte car trop de professionnalisme (et de mercantilisme) fait perdre du charme à l’épreuve… mais si les coureurs achètent ensuite les photos ça continuera, aux participants de choisir !
 

Garder quelques forces pour la fin

Car après ces parties planes la fin est légèrement vallonnée et avec des dévers un peu pénibles. On plonge ensuite vers le stade d’arrivée et ses courbes en S, le sprint final en plat montant plus sélectif qu’il n’y parait.
 

Une aire d’arrivée qu’on a hâte de quitte

Une fois qu’on a récupéré sa médaille commence le parcours du combattant : il faut monter des escaliers métalliques avec ses chaussures de fond, retrouver son sac, se changer sur un terrain à peine gravillonné ou la terre apparait par endroits et aucun banc….ni de douches.

Si les stands de boissons sont nombreux, la nourriture à l’arrivée est quasi inexistante (rien à voir avec le vrai repas offert par la Transjurassienne, ceci malgré le prix élevé de l’inscription à L’Engadine). Quand à la garde des skis…elle est payante !

Donc on prend vite son ticket pour monter dans le train du retour (train bien confortable ou on peut enfin s’assoir) et rejindre son hotel.

 



 

Au total:

- une épreuve mythique sur les lacs gelés dans un cadre de toute beauté
- et qu’il faut probablement avoir fait au moins une fois dans sa vie
- un gigantisme qui nuit forcément à l’épreuve…tout en faisant aussi sa renommée
- de nombreux points à améliorer (en particulier à l’arrivée)
- un prix d’inscription à la hauteur du cour du Franc suisse actuel…….donc bien trop cher


 

 

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