
Quelques Masters ont participé à la 24 ième édition de La Ramaz…
Tous alignés sur la distance du 30 km, ce qui est déjà bien suffisant
pour cette épreuve où les dénivelés demeurent très importants puisque la
course franchit par deux fois le Col de la Ramaz culminant à 1616m, pour
un départ à 1394m…
Sur ce circuit bien ensoleillé dès 8h du matin, on a eu vite chaud car
dès le début ça monte et ce,sans répit jusqu’au col. Il faut être placé
au départ sinon on galère un peu pour doubler…

La suite… Que de la descente pendant 4km … et quelle descente sur une
piste impeccablement tracée, encore un peu gelée où on atteint des
vitesses folles à ski de fond proche des 50 km/h (sur mon GPS) en tout
cas…
Les boucles sur le
plateau de Sommand étaient sympa et de tout repos avant une nouvelle
remontée vers le Col de La Ramaz…
Et là, en haut, juste un replat avant de redescendre tambour battant
dans une neige brassée et molle pour rejoindre les derniers 5km de
virolots du Praz de Lys…

Et il ne faut pas trop réfléchir à la technique dans cette descente…
Chasse neige impossible, donc on se pose le moins de questions
possibles
et on fonce « tout droit dans le pentu » comme ils disent ici, et là bas
aussi, d’ailleurs…
Bref à ce petit
jeu, on double du monde, mais quand on y repense après, et qu’on regarde
les chiffres… On
se dit qu’il était interdit de tomber !
Le champion du jour est australien et ne met que 1h 17mn pour faire le
circuit… C’est beau !
Eric Siméon qui tourne en 1h35 et se classe 44e, et se retrouve sur le
podium Masters
Bernard Duchêne met 1h42 et se place 63e
A la fin de la course, le repas au
soleil, accompagné par les chansons d’un guitariste local, fut très
apprécié.
Les traditionnelles tripes étaient délicieuses, de même que la soupe
cuite au chaudron, la tomme ou les
sandwiches au jambon cru de Savoie. Boissons gazeuses, vin rouge et eau
rafraîchie par la neige disposée entre les bouteilles stockées dans les
caisses en bois étaient distribués généreusement.
De même, la marée chaussée du coin
offrait la prune ou la sapinette après le café.
Beaucoup de générosité sur cette manifestation sportive où performance
et convivialité vont de pair.
On y retournera l’an prochain même si ce
n’est pas une course pour les peureux !!!
Hervé Solignac

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